Club des lecteurs en reconfinement avril 2021

Le Club des lecteurs vous présente ses coups de coeur du mois d'avril.

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Au décès de sa femme, un ouvrier SNCF se retrouve à élever seul ses deux garçons de 15 et 17 ans. Autant l’aîné montre des dispositions à poursuivre ses études et envisage une prépa parisienne, autant le cadet se cherche et se met à fréquenter une bande de petits fachos. Plein de bonne foi, et de tendresse refoulée, le père essaie de garder le contact , tout au regret que ses idées de militant de gauche n’aient pas pris racine……
"Ce qu'il faut de nuit" de Laurent Petitmangin est un vrai roman populaire de par la situation, les personnages, mais aussi par le style simple, direct, avec des chapitres courts, et truffé d’ expressions et de surnoms de la vie courante qui a beaucoup plu à Jean-François. C'est un premier roman reçu comme un coup de poing…

 

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"Les impatientes" de Djaïli Amadou Amal nous raconte l'histoire de trois femmes et de leur destin dicté par les traditions africaines tellement rigides et violentes à l'encontre des femmes. Il mêle autobiographie et fiction. 
Annie a été, à son tour, bouleversée par cette lecture qui nous permet de rencontrer la réalité de la condition féminine encore aujourd'hui dans certaines régions du monde.
L'existence de tels témoignages ouvre des perspectives d'espoir quant à la possibilité de changement des mentalités, l'auteure camerounaise étant elle-même depuis 2012, porte-parole de la cause des femmes du Sahel pour une aide à l'indépendance des jeunes filles par les études.
Le fait que ce roman ait obtenu le prix Goncourt des Lycéens et soit cité pour des prix jeune public dans plusieurs autres pays, montre aussi l'intérêt des jeunes générations pour ce sujet sensible et leur envie d'une vie meilleure pour les femmes dans le monde.

 

 

Ce mois-ci Catherine et Olivier ont eu un coup de coeur pour "Evangile pour un gueux" de Alexis Ragougneau (à emprunter par ReVOdoc), version contemporaine de la cour des miracles au sein de Notre Dame. Des sans-abris investissent les lieux, la police les déloge et quatre mois plus tard, le corps du meneur de l'occupation est repêché dans la Seine. L'auteur revisite la passion et la mort du Christ dans un style ironique et percutant au travers d'une enquête palpitante dans le monde des clochards et du clergé.

 

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"L'Astragale" de Albertine Sarrazin est le récit autobiographique, au style singulier, de l'amour d'une jeune fille en rupture de ban, échappée de prison, pour celui qui l'aidera dans sa cavale après qu'elle se soit brisé un os du pied, l'astragale. L'auteur embrasse cette vie de planques en planques, de galère, de prostitution occasionnelle car elle n'est pas faite pour une vie bien rangée. Le style est écrit dans un argot des années 50 qui lui donne un charme fou. Un bon film a été tiré de ce récit (également disponible à la médiathèque)

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Autre coup de coeur de Catherine et Olivier ce mois-ci pour "Le service des manuscrits" d'Antoine Laurain, précédemment présenté (et aimé) au club des lecteurs. Un livre présenté par une éditrice qui sort du coma est en lice pour le Goncourt. L'auteur reste introuvable et, plus perturbant encore, des meurtres perpétrés dans la vie réelle s'inspirent de ceux décrits dans le roman. 

 

Conrad, la soixantaine, est soudain confronté aux images de sa jeunesse, lui qui est enfant illégitime d'une servante, employé depuis toujours par une famille de milliardaire. Et contre toute attente, alors qu'il vient de mettre accidentellement le feu à leur villa crétoise, sa prise en charge médicale pour cause d'Alzheimer est assurée par la famille. Des secrets de famille refont surface, ce qui inquiète au plus hait point Elvira, la matriarche. "Small World" (à emprunter par ReVOdoc) de Martin Suter est un roman à suspens et surprenant qui a beaucoup plu à Catherine et Olivier.

 

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Enfin, Catherine et Olivier ont aimé "Mamie Luger" de Benoît Philippon, roman oscillant entre truculence et émotions.
A 102 ans, Berthe est mise en garde à vue. Il y raconte son passé de flingueuse. A travers son histoire, entre meurtres, nazis, petites frappes, c'est celle des femmes du vingtième siècle qui se dessine.  Une histoire jubilatoire pleine de piquant...

 

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 Comme souvent dans les romans de Joyce Carol Oates, le lecteur plonge dans un univers assez glauque, oppressant, parfois violent : "Poursuite" en est l'illustration. Le roman s'ouvre sur un rêve: une petite fille erre sans fin dans un champ rempli d'ossements humains parmi lesquels elle reconnaît les crânes de ses parents.
 Ce cauchemar hante les nuits d'Abby, vingt ans, car elle est persuadée que ce qui est arrivé à ses parents est de sa faute. Le lendemain de son mariage avec Willem, alors qu'elle pense être  enfin en sécurité, elle se fait renverser par un bus.
 Est-ce accidentel ou délibéré ?
 Willem se lance à la poursuite du passé et des secrets qu'Abby lui a cachés...Qui étaient  les parents d'Abby, disparus? morts? alors qu'elle avait huit ans.
 Dans ce roman à l'écriture efficace, aux portraits psychologiques bien construits, le suspens a tenu Maryse jusqu'à la dernière ligne.

 

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"Belle Greene" est une biographie romancée de celle qui fut la directrice toute puissante de la Morgan Library, à  New York, appartenant au magnat John Pierpont Morgan.
 Alexandra Lapierre narre l'histoire d'une jeune fille passionnée par les livres rares, Belle Greene da Costa qui, au début du vingtième siècle, après des études à Princeton University et une formation de bibliophile, est engagée par JP Morgan en 1905 pour cataloguer les ouvrages de la bibliothèque.
 Elle devient rapidement, à force de travail et de disponibilité complète à l'égard de son employeur, maîtresse des lieux. A la fois secrétaire, factotum, lectrice et confidente, elle est nommée conservateur en chef et le banquier lui donne les pleins pouvoirs pour négocier les acquisitions : il s'agit de "moissonner le meilleur du patrimoine culturel européen pour construire l'avenir de l'Amérique".
 Elle acquiert une autorité et une puissance intellectuelle reconnues de tous: experts, conservateurs, bibliophiles... et devient la coqueluche de l'aristocratie internationale.
 Un destin hors du commun, l'incarnation de la femme américaine, de la femme moderne. Belle a réalisé le rêve de sa vie :" protéger, préserver, transmettre le savoir" et sa façon audacieuse d'avancer en pleine lumière mais masquée lui a permis de garder le secret de ses origines. Maryse a lu avec plaisir ce roman très documenté.

 

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Du sable"radieux" du bassin protégé d'Arcachon où, enfant elle joue avec une petite amie à  confectionner des poupées de sable, à la lumière éblouissante du Cap Ferret et au vacarme de l'océan, Chantal Thomas égrène les souvenirs : étés à la campagne avec ses grands parents, vacances à la neige avec son père, illustrés par des photos personnelles. 
 Elle montre une capacité à vivre dans "l'éclat de l'instant ", à " jouir de l'éphémère ", à savourer un bonheur simple à la plage ou à la montagne. 
 "De sable et de neige" présente une évocation de son père, secret, taciturne, dont elle épouse  l'humeur quand elle est avec lui, lors des parties de pêche. C'est un père "emmuré dans un blockhaus de silence", un mauvais silence qui va le tuer. Elle note la différence entre les filles "fusionnelles avec leur mère.." et celles "amoureuses de leur père...vigilantes et distantes, gardiennes d'un secret qu'elles savent partagé ", une entente profonde et muette que ressent l'auteur.
  ....jusqu'à  la neige de Kyoto où elle éprouve le même émerveillement devant la beauté qui provient de la lumière éblouissante de blancheur, une clarté joyeuse illustrées par des photos de Allen S. Weiss. Maryse a aimé cette beauté de l'éphémère, cette puissance du silence, cette attention portée à toutes les choses. Ce texte à l'écriture poétique et délicate (et aux multiples références à  la littérature et à la peinture) présente une façon d'habiter le monde  en laissant libre cours à ses émotions. 

  

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C'est un livre que Maryse et Mirentxu n'ont pas pu lâcher tant "La vengeance m'appartient "de Marie N'Diaye est construit avec une redoutable efficacité, mêlant mystères irrésolus et une psychologie ambivalente des personnages aussi étranges qu'inquiétants.
 Dans un Bordeaux glacial, enseveli sous le brouillard, Maître Suzanne, la quarantaine, avocate, vient de s'établir à son compte: les clients sont rares...Et c'est avec surprise qu'elle reçoit la visite de Gilles Principaux qui lui demande d'assurer la défense de sa femme, Marlyne, qui a tué leurs trois enfants.
...elle est d'autant plus surprise qu'elle est convaincue de reconnaître en lui l'adolescent qui, trente ans plus tôt l'avait invitée dans sa chambre, pendant que Madame Suzanne était  employée en remplacement chez les parents du garçon. Maître S. en a gardé un souvenir ébloui: c'est une rencontre qui a décidé de la suite de son existence, qui l'a marquée à vie..
 Or Gilles ne semble pas la reconnaître...ou le feint-il? Et pourquoi Maître Suzanne, au lieu de ressentir de la joie, éprouve-t-elle de la peur? Et l'on va suivre les pensées,les questions, les jugements qui s'enchaînent dans la tête de l'avocate!
 Elle veut montrer une attitude irréprochable envers les autres, pourtant si elle aime ses parents, ne préférerait-elle pas qu'ils ne soient plus là? et pourquoi Sharon, sa femme de ménage qu'elle emploie par "bonté" a-t-elle l'air de se méfier d'elle?  Et pourquoi son père  est- il persuadé sans l'exprimer que quelque chose de grave est arrivé à sa fille trente ans plus tôt?
Maître S. va traquer ce souvenir jusqu'à l'obsession ... tous les personnages sont ambigus, de Marlyne qui tente d'expliquer (vraiment?) son geste à  Gilles qui tente de justifier sa volonté  de "sauver" sa femme(?): aucune motivation n'est explicite, aucune situation n'est stable!
   La confusion des sentiments, positifs-négatifs, les énigmes qui s'enchaînent, le passé  déformé ou pas?, les intrigues qui s'opacifient, tout contribue à faire de ce roman, pourtant d'une écriture précise et concrète,un thriller psychologique obsédant, inquiétant,menaçant. Un sentiment de malaise s'instille au fil de la lecture.
Une réussite.

 

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 Mirentxu est tombée sous le charme tout britannique de la satire sociale qu'est "Testament à l'anglaise" de Jonathan Coe. L'auteur ne boude pas son plaisir et offre à ses lecteurs la chronique jubilatoire d'une famille aristocrate dont les différents membres détiennent les pouvoirs politique, économique et de communication de l'Angleterre des années 1980. 
Tabitha Winshaw est enfermée dans un asile (mais est-elle folle ?) depuis qu'elle a accusé son frère Lawrence, qu'elle exècre, d'être responsable du décès de son frère adoré Geoffrey, parti combattre les nazis pendant la seconde guerre mondiale. Elle embauche Michael Owen, jeune écrivain dépressif, pour écrire l'histoire de cette famille hors-norme. Et si la génération de Tabitha est haute en couleurs et ses membres redoutables, la suivante fait tout bonnement froid dans le dos. Avec beaucoup d'humour et de recul amusé sur ses personnages, Jonathan Coe offre un portrait cinglant de la société britannique. Il avait obtenu, pour ce livre, le Prix Femina en 1995.

 

Deux coups de coeur pour Stéphanie, ce mois-ci :

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Le premier pour le roman photo "Pauline" à Paris de Benoît Vidal. L'auteur y raconte l'histoire de Pauline, grande amie de sa grand-mère Joséphine. Joséphine est centenaire et son petit-fils met en doute ses souvenirs et la véracité de ses dires. Car le récit livré par Joséphine a tout du roman feuilleton populaire. Pauline aurait été séduite et abandonnée par son amant et contrainte d'abandonnée sa petite fille. Elle rencontre un homme bien plus âgé qui va lui venir en aide et tenter de retrouver la fillette. L'auteur mêle photos personnelles et photos de presse ou peintures d'époque pour mener l'enquête. C'est passionnant.

 

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Le second pour "Histoires de la nuit" de Laurent Mauvignier, déjà présenté lors d'un précédent club des lecteurs. 
La Bassée est un hameau de trois maisons dans lequel vivent Bergogne, agriculteur, sa femme Marion et leur petite fille Ida. Les temps sont durs, le couple bat de l'aile et Bergogne ne sait plus comment faire plaisir à sa femme qui fête ses quarante ans et dont il est profondément amoureux.
Alors que Ida et Christine, la voisine qui pourtant ne porte pas Marion dans son coeur, s'occupent des préparatifs pour la fête, Bergogne part chercher le cadeau de Marion. A son retour deux hommes, que Bergogne ne connaît pas attendent et s'imposent à la fête. Ce huis-clos étouffant resserre son étau implacable sur le lecteur qui n'a d'autre alternative que d'arriver, pantelant, jusqu'à la dernière ligne.

 

 Parmi les romans déjà présentés lors de précédentes rencontres :

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Stéphanie a apprécié "Hunter" de Roy Braverman, autre nom de plume de Ian Manook. Freeman est un père inconsolable. Sa fille a disparu seize ans auparavant, son compagnon retrouvé assassiné. Hunter, unique suspect, s'enfuit lors de son procès. Freeman, ancien flic, se lance à sa poursuite et les voilà tous deux dans le petit coin perdu des Appalaches où ont eu lieu les meurtres et les disparitions. Car pas moins de cinq femmes ont disparu et cinq hommes ont été assassinés. Tempête de neige, froid intense, shérif tout puissant flanqué de son frère simplet et surtout des meurtres qui recommencent, rien ne sera épargné à Freeman qui reste persuadé que sa fille est vivante. Mais où? Bon polar au rythme effréné.

 

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"Le meurtre du commandeur" de Haruki Murakami,  a beaucoup plu à  Stéphanie.

Une jeune femme annonce à son petit ami peintre la fin de leur histoire et lui signifie qu'il doit rapidement partir. L'un de ses amis lui propose de s'installer dans la maison reculée de son père, propice à la réflexion et à la création. Dans le grenier, il y découvre un tableau intitulé le meurtre du commandeur, peint par le père mais en rupture complète avec son style habituel. Le père, alors étudiant, avait été expulsé de l'Autriche nazie pour avoir fomenté le meurtre d'un dignitaire nazi. 
Le jeune homme fait la connaissance d'un voisin qui lui demande de faire son portrait pour une somme faramineuse. Toutes les nuits les deux hommes entendent le bruit d'une clochette et décident d'en chercher la provenance. Ils découvrent un petit sanctuaire. C'est alors que l'un des personnages du tableau apparaît au jeune homme.

 

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Stéphanie est également tombée sous le charme de "Gabriële" de Anne et Claire Berest. les arrière petites filles de Picabia raconte leur aïeule, femme indépendante, farouchement décidée à s'affranchir des contraintes de l'époque jusqu'au coup de foudre, intellectuel avant tout, avec Picabia. Elle ne peut se passer de lui et se marie. Elle devient son mentor, il ne peut rien faire sans elle, même s'il la trompe allègrement.Elle sacrifie ses enfants qu'elle envoie encensions en Suisse. Stéphanie a été séduite par la description de l'époque dans ce milieu foisonnant d'artistes, dans un récit bien construit.

 

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C'est toujours dans le milieu artistique que se déroule le roman policier "Fauves" de Eric Mercier. Le cadavre atrocement mutilé d'un riche collectionneur est retrouvé dans l'enclos des cochons d'une ferme pédagogique. Qui en voulait à cet homme au point de lui faire subir une fin aussi atroce? Le monde si feutré des marchands d'arts est impitoyable. L'enquête est bien menée, la fin inattendue. Très agréable à lire. 

 

 

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En revanche déception de Stéphanie pour "Derniers sacrements" de M J Arlidge.
Une enfant possède le don de lire dans les yeux des personnes qu'elle rencontre quand et comment elles vont mourir. La famille de cette enfant est pauvre et elle vit de rapines. En revenant d'un de ses vols, elle percute un homme et croise son regard. Elle est prise d'une crise d'histérie. Transportée à l'hôpital, elle rencontre un psychiatre alors que l'homme est retrouvé assassiné. Une enquête s'ouvre. La fillette intègre un groupe de parole, dont l'animatrice meurt peu après. Les soupçons vont désormais se porter sur elle. Un roman policier sans envergure.

 

Françoise a aimé "Magellan" de Stefan Zweig (à emprunter par ReVOdoc), récit très détaillé de l'aventure de Magellan, projet refusé par le roi du Portugal et finalement accepté par le roi d'Espagne après de nombreux obstacles. Stefan Zweig dresse le portrait d'un homme froid, déterminé, autoritaire, solitaire, courageux, qui croyait en l'existence d'un passage entre l'Océan Atlantique et le Pacifique pour rejoindre les îles Moluques aux épices recherchées découvertes lors d'un précédent voyage.
Magellan a dû faire face aux capitaines rebelles, aux intempéries, à la famine et à la mutinerie dés équipages pour une mort sans gloire loin de l'Espagne après avoir découvert le fameux passage.

 

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Le "Familia Grande" de Camille Kouchner est un livre explosif d'une grande violence.
Au principe que tout est permis sans limite dans son éducation, on assiste à un drame inéluctable. Les sentiments sont étouffés et les seules valeurs reconnues sont d'être libres et brillants. Camille Kouchner décrit bien les mécanismes d'emprise et la peur et l'angoisse de tout dévoiler en voulant protéger sa mère. Il faudra beaucoup de courage pour enfin parler après son décès. Pour Françoise, il s'agit là d'un livre percutant qui permet à des personnes de pouvoir porter plainte.

 

 

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